L’écriture et ma la mise en scène ont été pensées pour faciliter l’identification des enfants à Lucie :

1. -Lucie commence par un monologue en adresse aux spectateurs
   

2. -Lucie est sur le mode du jeu (se raconte des histoires, aventures)
   

3. -Lucie rencontre des difficultés (sa maman ne la croit pas et n’a pas le temps)
   

4. -Lucie sait plein de choses et force l’admiration
   

Cette identification est renforcée par le fait que Lucie fait des apartés au public. L’utilisation du claquement de doigt où tout est figé, sauf Lucie et le public, permet d’insister sur la complicité entre Lucie et les autres enfants.

L’espoir de prolongement de la durée de vie du spectacle (l’enfant rapporte chez lui ce qu’il a vu, se l’approprie et en parle en famille) est accentué par le choix de l’histoire incitant l’enfant à  faire sien l’objectif de Lucie : apprendre les bons comportements à ses parents...

Les risques majeurs abordés de manière spécifique dans le spectacle sont : la tempête, le tremblement de terre, le transport de matières dangereuses et l’inondation (crue lente).

La construction de la pièce en «tableaux» (changement de formes théâtrales) permet sur demande d’adapter le spectacle aux risques du bassin de population concerné. Par exemple : accident industriel, avalanche, feux de forêt, crue rapide au lieu de crue lente, etc... Mais cela nécessite un temps de préparation et un budget supplémentaire pour écrire et répéter cette saynète personnalisée.

La variation des formes théâtrales utilisées (monologue, chanson, dialogue, ombres chinoises, théâtre d’objet) permet de garder l’attention des plus petits plus facilement.